Petites questions...?

Je pensais surtout à Ushuaia nature x)

La suite?

Fanny sentit que la voiture ralentissait. Elle se releva, surprise, et regarda sa mère. Aucun signe de vie. Elle soupira, baissa les oreilles, et analysa les lieux. Un grand phare, visiblement abandonné et démuni, se dressait face à elle. Fanny essaya de distinguer le bout du monument mais il était caché par les nuages. Aussi, préféra-t-elle regarder autours d’elle.
Tout était grillagé. Tout était fermé. Une possibilité de fuite lui vint en tête mais elle se rendit compte qu’il était impossible de s’échapper !!
Le 4x4 se remit en marche. Fanny vit un portail se refermer derrière eux. Puis la voiture s’arrêta complètement. La petite louve bleue se releva, inquiète. L’homme ouvrit la porte. Un aboiement de chien fit tressauter la petite. Elle vit les crocs de l’animal, derrière le grillage, se refermer et se rouvrirent au fur et à mesure des aboiements. L’animal jetait ses pattes avant sur le grillage, comme si il aurait voulu l’abattre.
L’humain s’extirpa de la voiture. Il dodelina jusqu’aux cages et ouvrit celle de la louve blanche en chantonnant. Il enfonça sa main dans la plaie et en dégagea sa « balle », la jetant dans un sceau, non loin. Ensuite, il arracha le bout de chair abîmée pour la jeter au chien.
Le cœur de Fanny battit à toute vitesse. Cet homme arrachait la peau d’un être vivant !! D’un être à qui il venait de faire perdre le souffle !! Il n’y avait donc aucune limite à sa cruauté ?!
Le chasseur tourna son regard heureux vers le louveteau. Fanny fut parcourut d’un frisson. Elle se mit à grogner, comme si cela aurait pu changer quelque chose…
L’homme ouvrit la cage, saisit la louve bleutée par la nuque, et la balada au dessus des mâchoires du chien. Toute trace de courage disparut à l’intérieur de Fanny. Elle ne grogna plus, visiblement terrifiée, et se contenta de regarder les mâchoires claquer à quelques centimètres d’elle, seulement.
Finalement, l’homme retira le louveteau des mâchoires du chien et la secoua un bon coup.
« Voilà qui te bouffera en cas de rébellion ! »
La petite gémit. Elle ne comprenait rien mais savait par instinct qu’elle allait mourir si elle tentait un acte courageux. Le chien était trois fois plus grand qu’elle, cent fois plus fort et entraîné visiblement… Elle ne chercha donc pas à risquer la vie qu’elle pouvait garder. Mourir ? Ok, mais tué dévoré par un animal lui paraissait être une mort assez dure à endurer et surtout atroce.
L’homme l’emmena, par la peau du cou, à l’intérieur du phare. La petite fut pétrifiée en sentant l’odeur de la Mort dès qu’elle fut entrée. Son petit cœur battait à la chamade.
L’homme s’approcha d’un enclot. Les barrières étaient très élevées, et les barreaux très étroits. Fanny ne pourrait se faufiler par là.
« C’est là qu’ tu combattras pour tes premières fois, ensuite, t’iras dans l’areine. »
Sa voix était grave. Elle donnait un certain malaise à la petite.
Le chasseur ne chercha pas à présenter d’avantage de pièce à la louve bleue. Il l’emmena à travers un long escalier, monta longuement les marches, faisant défiler étage après étage… Finalement, au bout du cinquième étage, il s’avança vers une petite cage argentée. Tout autours, une vraie salle de torture s’élevait. La petite eut, une fois de plus, froid dans le dos. L’homme ouvrit la petite cage et projeta la petite dedans.
« J’ai pas encore décidé de ton sort, mais je pense que tu mèneras mes troupes… »
Il s’approcha du mur et appuya sur un bouton. Alors, la chose la plus impressionnante au yeux de Fanny se produisit : le paysage se transforma : un des murs de la pièce se leva dans un bruit hallucinant, faisant trembler le lustre. Fanny porta ses pattes à ses oreilles et ferma les yeux. Lorsque tous tremblements furent calmés, le louveteau rouvrit les yeux et observa ce qui lui faisait à présent face. Une armure, faites sur la taille d’un loup robuste et plus grand que nature, se dressait fièrement devant elle.
Fanny comprit.
Cette armure, elle était pour elle !!
Cet enclot, il était fais pour l’entraîner à combattre !!
Elle allait devenir une machine de guerre, tuant plutôt que d’être tué, plus grande que ces ennemis, causant le trouble et la mort parmit les humains…
Tels étaient les vœux de sont maître…
Et tel était son futur.